CGR et LPA divorcent

Ils se quittent. Les cabinets LPA et CGR avaient fusionné en 2016 pour ne faire qu’un : LPA-CGR. En mai 2024, la séparation est actée. Fabrice Cassin, associé fondateur de CGR Avocats, commente : “Cette évolution marque une nouvelle étape pour CGR depuis sa création il y a vingt ans. L’équipe, solide, remarquable et renouvelée, dynamise ses fondamentaux tout en se projetant vers l’avenir.” 

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À l’époque, le rapprochement des deux entités avait marqué la place française. Inspirée par leurs clients-entreprises, et pensée pour faire face à la concurrence des cabinets anglo-saxons, l’idylle aura duré huit ans. Prudentes, les deux entités avaient opté pour la fusion, et non l’absorption, pour conserver leur identité. Olivier Ortega cogérant de LPA en 2016 qui a rejoint LexCity deux ans plus tard avait eu le nez creux en déclarant que “faire perdre à l’équipe de CGR le caractère et l’identité qu’elle a réussi à forger pendant toutes ces années serait une folle destruction de valeur”.

Depuis le début de l’année, LPA-CGR avait accueilli de nombreux avocats : Pierre Marly, Marion Roquette-Pfister et Eleonora Sorribes et leurs équipes (en droit des affaires en Afrique, en droit public des affaires et en droit des assurances) et Jérémy Régade au sein du département immobilier en janvier 2024. À la fin 2023, le cabinet s’était constitué un département concurrence et régulation économique avec Marco Plankensteiner.