Le nouveau tour de table de STX France voit l'arrivée du partenaire transalpin aux côtés de l'État français et de DCNS.

STX France, dont le chantier de Saint-Nazaire voit sortir des bateaux de ses cales depuis 150 ans, va pouvoir naviguer sur des eaux tranquilles : l'italien Fincantieri, après avoir acquis une participation de 66,6 % dans le constructeur naval auprès du groupe STX Offshore & Shipbuilding en faillite, s'est mis d'accord avec l'État français pour descendre en-dessous de 50 % de contrôle. Il détiendra précisément 48 % des Chantiers de l'Atlantique et sera garant de son exploitation. Une construction capitalistique qui permet donc à l'État et à DCNS de préserver les intérêts nationaux avec 45,3 % à eux deux dans STX France, le reliquat revenant à la fondation bancaire italienne CRTrieste sans que celle-ci n'ait de lien privilégié avec Fincantieri. Pour organiser la vie de ce partenariat, un pacte d'actionnaires d'une durée de vingt ans a été signé. Il prévoit notamment l'impossibilité de faire évoluer le capital de STX France d'ici à huit ans, et un droit de préemption pour l'État français si Fincantieri venait à se retirer du montage. L'objectif du groupe est de créer un Airbus de la construction navale. Le carnet de commandes de STX est déjà plein pour les prochaines années, à l'image de la récente réalisation du Harmony of the Seas, le plus grand paquebot du monde. « Titan-esque » !

 

FS

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