« Les infrastructures correspondant à un investissement long terme avec des perspectives attractives de rendements réels stables, notamment pour des investisseurs institutionnels »
Entretien avec Vincent Levita, président, OFI Infravia
Décideurs. Quel est le positionnement d’OFI Infravia ?
Vincent Levita. OFI InfraVia est un acteur spécialisé dans la gestion d’actifs infrastructure européens, sur le segment mid-cap. Notre groupe entame actuellement la phase finale de levée pour son deuxième fonds et a déjà dépassé ses objectifs de quatre cents millions d'euros. Ce succès s’explique par plusieurs facteurs. Tout d’abord, la nature même des actifs, les infrastructures correspondant à un investissement long terme avec des perspectives attractives de rendements réels stables, notamment pour des investisseurs institutionnels. Ensuite, il s’agit de notre deuxième fonds et nous sommes portés par les bonnes performances du premier. Enfin, nous sommes positionnés sur un segment mid-cap, très prometteur, avec une activité très dynamique.
Décideurs. Vous êtes positionnés mid-cap. Pour quelles raisons ?
V. L. Le marché du large-cap concerne des actifs très importants, il est porté chaque année par quelques méga-transactions convoitées par les très gros investisseurs français et étrangers. OFI InfraVia a choisi un positionnement différent et complémentaire, sur un marché moins compétitif, et s’intéresse à des actifs plus discrets dans les opérations mid-cap. Les montages financiers et contractuels sont plus complexes, nécessitent parfois un gros travail de structuration mais nous avons l’expérience et le track record dans nos équipes pour traiter ce marché.
Ce marché est très dynamique et particulièrement attractif. Tout d’abord, les industriels subissent des pressions fortes sur leurs bilans, et sont amenés à optimiser leurs comptes, à vendre ou à déconsolider des actifs. Cette tendance est encore plus vraie pour les acteurs de l’énergie qui, poussés par la réglementation européenne sont amenés à repenser la détention des infrastructures. Ensuite, les pouvoirs publics, poussés par la nécessité de moderniser les infrastructures, sont aussi demandeurs de coopération public-privé pour financer ces travaux. Nous sommes actifs dans les secteurs du transport (autoroutier et aéroport), des infrastructures sociales en partenariats public-privé, de l’énergie et des utilities ainsi que des télécoms. En revanche, le secteur des énergies renouvelables connaît un environnement réglementaire trop instable et pas assez attractif. Par ailleurs, nous sommes actifs en Europe, notamment en France, en Allemagne et dans les pays scandinaves.
Décideurs. Quel est le profil des investisseurs pour ce type d’actifs ?
V. L. Notre clientèle d’investisseurs est très homogène. Les investisseurs institutionnels intéressés par les actifs long terme sont les assureurs vie, les caisses de retraite et les fonds de pension qui constituent 90 % de nos investisseurs. Et les actifs dans lesquels nous investissons répondent à leurs principales attentes : pérennité long terme, utilité sociale, régularité du rendement, couverture contre l’inflation et un bon couple rendement/risque.
Décideurs. Considérez-vous que les infrastructures constituent une valeur refuge pour les investisseurs ?
V. L. Disons que cela représente une valeur sûre notamment en cette période de crise. Plus complexe et peu liquide, il s’agit d’un actif réel, d’autant plus attractif dans un environnement de taux très bas, de crainte de retour de l’inflation, un marché action un peu volatile, et un marché immobilier un peu cher. Tout cela explique l’engouement des investisseurs institutionnels pour cette classe d’actifs.
Décideurs. Quelles sont les forces de votre équipe ?
V. L. L’équipe est composée de professionnels qui disposent d’une solide expérience. En plus d’être des spécialistes dans le secteur des infrastructures, chacun est fort d’une double compétence construite par des backgrounds différents, que ce soit dans l’investissement, la banque, l’industrie, ou encore l’asset management, avec des expériences et des parcours internationaux en Europe, en Amérique du Nord et en Asie.
Le point commun et l’ADN de notre équipe, c’est la philosophie d’investissement et de gestion : délivrer le plan a été prévu. Nous ne considérons pas que nous sommes spécialistes pour transformer les actifs, prendre des risques et générer des rendements stratosphériques, nous savons appréhender, évaluer et maîtriser les risques inhérents à nos actifs, qu’ils soient réglementaires, industriels ou financiers, de manière à délivrer une performance attractive et solide. C’est un travail systématique basé sur l’expertise technique, la précision et la rigueur.
Enfin, le succès de notre positionnement mid-cap repose sur notre origination, notre capacité à trouver des actifs qui ne sont pas en libre-service sur le marché, notre connaissance et compréhension du marché et des acteurs afin de trouver et de structurer les bonnes transactions.
Vincent Levita. OFI InfraVia est un acteur spécialisé dans la gestion d’actifs infrastructure européens, sur le segment mid-cap. Notre groupe entame actuellement la phase finale de levée pour son deuxième fonds et a déjà dépassé ses objectifs de quatre cents millions d'euros. Ce succès s’explique par plusieurs facteurs. Tout d’abord, la nature même des actifs, les infrastructures correspondant à un investissement long terme avec des perspectives attractives de rendements réels stables, notamment pour des investisseurs institutionnels. Ensuite, il s’agit de notre deuxième fonds et nous sommes portés par les bonnes performances du premier. Enfin, nous sommes positionnés sur un segment mid-cap, très prometteur, avec une activité très dynamique.
Décideurs. Vous êtes positionnés mid-cap. Pour quelles raisons ?
V. L. Le marché du large-cap concerne des actifs très importants, il est porté chaque année par quelques méga-transactions convoitées par les très gros investisseurs français et étrangers. OFI InfraVia a choisi un positionnement différent et complémentaire, sur un marché moins compétitif, et s’intéresse à des actifs plus discrets dans les opérations mid-cap. Les montages financiers et contractuels sont plus complexes, nécessitent parfois un gros travail de structuration mais nous avons l’expérience et le track record dans nos équipes pour traiter ce marché.
Ce marché est très dynamique et particulièrement attractif. Tout d’abord, les industriels subissent des pressions fortes sur leurs bilans, et sont amenés à optimiser leurs comptes, à vendre ou à déconsolider des actifs. Cette tendance est encore plus vraie pour les acteurs de l’énergie qui, poussés par la réglementation européenne sont amenés à repenser la détention des infrastructures. Ensuite, les pouvoirs publics, poussés par la nécessité de moderniser les infrastructures, sont aussi demandeurs de coopération public-privé pour financer ces travaux. Nous sommes actifs dans les secteurs du transport (autoroutier et aéroport), des infrastructures sociales en partenariats public-privé, de l’énergie et des utilities ainsi que des télécoms. En revanche, le secteur des énergies renouvelables connaît un environnement réglementaire trop instable et pas assez attractif. Par ailleurs, nous sommes actifs en Europe, notamment en France, en Allemagne et dans les pays scandinaves.
Décideurs. Quel est le profil des investisseurs pour ce type d’actifs ?
V. L. Notre clientèle d’investisseurs est très homogène. Les investisseurs institutionnels intéressés par les actifs long terme sont les assureurs vie, les caisses de retraite et les fonds de pension qui constituent 90 % de nos investisseurs. Et les actifs dans lesquels nous investissons répondent à leurs principales attentes : pérennité long terme, utilité sociale, régularité du rendement, couverture contre l’inflation et un bon couple rendement/risque.
Décideurs. Considérez-vous que les infrastructures constituent une valeur refuge pour les investisseurs ?
V. L. Disons que cela représente une valeur sûre notamment en cette période de crise. Plus complexe et peu liquide, il s’agit d’un actif réel, d’autant plus attractif dans un environnement de taux très bas, de crainte de retour de l’inflation, un marché action un peu volatile, et un marché immobilier un peu cher. Tout cela explique l’engouement des investisseurs institutionnels pour cette classe d’actifs.
Décideurs. Quelles sont les forces de votre équipe ?
V. L. L’équipe est composée de professionnels qui disposent d’une solide expérience. En plus d’être des spécialistes dans le secteur des infrastructures, chacun est fort d’une double compétence construite par des backgrounds différents, que ce soit dans l’investissement, la banque, l’industrie, ou encore l’asset management, avec des expériences et des parcours internationaux en Europe, en Amérique du Nord et en Asie.
Le point commun et l’ADN de notre équipe, c’est la philosophie d’investissement et de gestion : délivrer le plan a été prévu. Nous ne considérons pas que nous sommes spécialistes pour transformer les actifs, prendre des risques et générer des rendements stratosphériques, nous savons appréhender, évaluer et maîtriser les risques inhérents à nos actifs, qu’ils soient réglementaires, industriels ou financiers, de manière à délivrer une performance attractive et solide. C’est un travail systématique basé sur l’expertise technique, la précision et la rigueur.
Enfin, le succès de notre positionnement mid-cap repose sur notre origination, notre capacité à trouver des actifs qui ne sont pas en libre-service sur le marché, notre connaissance et compréhension du marché et des acteurs afin de trouver et de structurer les bonnes transactions.