« Conformément à notre stratégie asset-light, notre développement en propre est limité »
Entretien avec Marc Vieilledent, Asset Management, Accor
Entretien avec Marc Vieilledent, directeur Executif Asset Management, Accor
Décideurs. En ce début d’année 2013, quelles sont les perspectives de développement immobilier pour le groupe ?
Marc Vieilledent. En 2012, nous avons ouvert plus de 38 000 chambres, soit 266 nouveaux hôtels dont 85 % en contrats de management et de franchise, c’est-à-dire avec des partenaires. Conformément à notre stratégie asset-light, notre développement en propre est limité, avec seulement 15% des ouvertures en propriété et location. Ces dernières sont liées à la forte dynamique de conversions d’hôtels existants en Europe, à une croissance organique rapide dans les marchés émergents et à nos deux acquisitions stratégiques en Australie/Nouvelle-Zélande et en Amérique latine. Pour 2013, nous prévoyons 30 000 ouvertures de chambres en croissance organique et 5 000 potentiellement par acquisition.
Décideurs. Allez-vous poursuivre votre stratégie de cessions d’actifs ? Pour quelles raisons ?
M. V. Oui, nous allons effectivement la poursuivre. Nous avons annoncé en août 2012 notre ambition d’atteindre un parc hôtelier à 40 % en management, 40 % en franchise à horizon 2015 et 20 % en propriété et location, une part qui représente actuellement 43 % du parc. Pour atteindre cet objectif, nous nous appuyons sur deux mouvements : un développement très majoritairement en asset-light et des cessions d’actifs. Il y a plusieurs raisons à cette stratégie : réduire les Capex, réduire la volatilité de nos résultats, améliorer la rentabilité et accélérer notre développement.
Décideurs. De manière générale, quelles typologies d’actifs hôteliers restent privilégiées et par quels types d’investisseurs ?
M. V. Les grands investisseurs privés et institutionnels ainsi que les fonds souverains se positionnent principalement sur les actifs dans les grandes villes et sur le haut de gamme exploité en management. Dans les villes secondaires, sur l’économique/le milieu de gamme, on retrouve plutôt des entrepreneurs familiaux, franchisés du Groupe Accor. La palette d’investisseurs est in fine suffisamment large pour tous nos actifs. Nous garderons les actifs les plus stratégiques dans les grandes villes, essentiellement sur le segment économique et le milieu de gamme de manière encore plus sélective. Nous considérons primordial de conserver une part de nos hôtels parmi les plus rentables en filiale afin de partager avec nos franchisés et autres investisseurs immobiliers les enjeux d'opérateur hôtelier en particulier sur l'évolution de nos marques.
Décideurs. En ce début d’année 2013, quelles sont les perspectives de développement immobilier pour le groupe ?
Marc Vieilledent. En 2012, nous avons ouvert plus de 38 000 chambres, soit 266 nouveaux hôtels dont 85 % en contrats de management et de franchise, c’est-à-dire avec des partenaires. Conformément à notre stratégie asset-light, notre développement en propre est limité, avec seulement 15% des ouvertures en propriété et location. Ces dernières sont liées à la forte dynamique de conversions d’hôtels existants en Europe, à une croissance organique rapide dans les marchés émergents et à nos deux acquisitions stratégiques en Australie/Nouvelle-Zélande et en Amérique latine. Pour 2013, nous prévoyons 30 000 ouvertures de chambres en croissance organique et 5 000 potentiellement par acquisition.
Décideurs. Allez-vous poursuivre votre stratégie de cessions d’actifs ? Pour quelles raisons ?
M. V. Oui, nous allons effectivement la poursuivre. Nous avons annoncé en août 2012 notre ambition d’atteindre un parc hôtelier à 40 % en management, 40 % en franchise à horizon 2015 et 20 % en propriété et location, une part qui représente actuellement 43 % du parc. Pour atteindre cet objectif, nous nous appuyons sur deux mouvements : un développement très majoritairement en asset-light et des cessions d’actifs. Il y a plusieurs raisons à cette stratégie : réduire les Capex, réduire la volatilité de nos résultats, améliorer la rentabilité et accélérer notre développement.
Décideurs. De manière générale, quelles typologies d’actifs hôteliers restent privilégiées et par quels types d’investisseurs ?
M. V. Les grands investisseurs privés et institutionnels ainsi que les fonds souverains se positionnent principalement sur les actifs dans les grandes villes et sur le haut de gamme exploité en management. Dans les villes secondaires, sur l’économique/le milieu de gamme, on retrouve plutôt des entrepreneurs familiaux, franchisés du Groupe Accor. La palette d’investisseurs est in fine suffisamment large pour tous nos actifs. Nous garderons les actifs les plus stratégiques dans les grandes villes, essentiellement sur le segment économique et le milieu de gamme de manière encore plus sélective. Nous considérons primordial de conserver une part de nos hôtels parmi les plus rentables en filiale afin de partager avec nos franchisés et autres investisseurs immobiliers les enjeux d'opérateur hôtelier en particulier sur l'évolution de nos marques.