Le dirigeant de GE s’engage sur l’embauche de nouveau personnel chez Alstom et les sièges sociaux.
L’offre ultime de General Electric
Jeffrey Immelt, CEO de General Electric, a été reçu à l’Élysée par François Hollande, et a assuré qu’en cas de rachat d’Alstom, son groupe s’engagerait à embaucher mille personnes sur une période s’étalant jusqu’à 2018. C’est nettement mieux que la proposition de Siemens en matière d’emploi, ce dernier s’étant seulement engagé à conserver tous les emplois de la cible française sur la même période. Siemens a également précisé qu’il présenterait son offre ferme concernant le rachat d’Alstom le 16 juin au plus tard, avec l’ambition de créer deux champions européens à vocation internationale, l’allemand dans l’énergie et le français dans le transport ferroviaire. De son côté, le président du géant américain de l’énergie en a profité pour réitérer d’autres engagements, notamment quant à la localisation des sièges mondiaux des activités hydroélectricité, éoliennes en mer, turbines vapeur et réseaux, toutes les quatre représentées en France.