Par Olivier Carvin, président de Finotel. Groupe Maranatha
L’hôtellerie a le vent en poupe et de plus en plus de personnes cherchent à y investir. Que ce soit pour répondre à l’apport cession, pour trouver un placement de bon père de famille ou bénéficier d’une bonne rentabilité, le placement dans l’hôtellerie séduit les investisseurs. Jusque-là réservée à des clubs d’initiés, elle est désormais accessible au plus grand nombre. Quels sont ses avantages et dans quelle mesure répond-elle aux besoins des investisseurs ? État des lieux.

L’hôtellerie, une valeur sûre

Un secteur à la croissance pérenne - Le secteur de l’hôtellerie française est connu pour son dynamisme et pour sa croissance, et l’industrie hôtelière progresse dans le monde entier avec un nombre croissant de touristes +4?% en 2012 par rapport à 2011 selon l’Office mondial du tourisme. Comptant 83?millions de visiteurs étrangers en 2011 (1), la France reste la première destination touristique mondiale. Paris remporte le palmarès de la première destination touristique avec ses 29?millions de visiteurs en 2012 (2). L’industrie hôtelière repose sur des fondamentaux stables et fait preuve de robustesse en période de crise. Les projections à long terme de l’Organisation mondiale du tourisme font état d’une croissance de +3,8?% du nombre de touristes par an en moyenne entre?2010 et?2020, croissance soutenue notamment pour les touristes en provenance des pays émergents.
Les taux d’occupation des hôtels, principal indice de bonne saison touristique, sont élevés – Paris ayant le taux d’occupation le plus élevé des capitales européennes en 2012. Également, le RevPAR (Revenu par chambre disponible) a augmenté de 3?% en 2012 pour les établissements haut de gamme.

Une demande supérieure à l’offre - Alors que le nombre de visiteurs a doublé en vingt ans, l’offre hôtelière, elle, a stagné. Même s’ils ne vont pas tous à l’hôtel, il n’y a que 22?millions de nuitées disponibles pour ces 29 millions de visiteurs. En moyenne, un hôtel parisien est plein 250 jours/an. Paris se trouve en sous-capacité d’accueil, le prix de l’immobilier rendant difficile la construction de nouveaux hôtels. Les grands investisseurs privés affichent un engouement certain pour les hôtels parisiens pour la qualité de ses actifs et en raison de la situation concurrentielle très favorable à l’offre. Ce secteur porteur jusqu’ici réservé à un club d’initiés, est désormais accessible à tous, répondant ainsi à une forte attente des investisseurs qui souhaitent aujourd’hui placer sur une valeur sûre et sont séduits par l’hôtellerie.

L’hôtellerie, une réponse aux attentes des investisseurs
Les attentes des investisseurs - Si l’hôtellerie est un secteur d’investissement solide, les investisseurs attendent également une offre lisible et simple, fondée autour d’axes rationnels. Le projet doit être monté en tenant compte de facteurs tangibles permettant des prévisions de retour sur investissement et la minimisation des risques. Aujourd’hui, les investisseurs ont des attentes que l’on peut énumérer de la façon suivante :
• une rentabilité dynamique,
• une liquidité des investissements et une visibilité sur la sortie,
• un risque limité et le souhait d’un placement de bon père de famille,
• l’expertise d’un groupe solide pour ne pas avoir de soucis de gestion,
• une tangibilité de leur investissement, voir concrètement ce qui est fait de leur argent.

On peut résumer ainsi leurs attentes en trois mots qui constituent le triangle d’or d’un placement : rentabilité, sécurité et liquidité. Le produit Finotel peut également répondre à la problématique de l’apport cession et est éligible au PEA et PEA PME.
L’hôtellerie, un business model simple et d’une haute technicité - La proposition de l’hôtellerie semble simple : faire dormir des clients. Il s’agit en effet de proposer un logement sur une durée très courte avec services. Le client vient pour dormir et repart après la nuit passée. L’hôtelier a donc pour mission de rendre cette expérience absolument parfaite pour que le client soit satisfait de son achat, pour le refaire par la suite et pour le faire savoir également. Cependant et au-delà de cette mission, le métier d’un groupe hôtelier aujourd’hui est d’optimiser au mieux les marges. Et c’est en cela que l’hôtellerie est un business model d’une haute technicité. Il s’agit en effet de calculer un prix moyen efficace et de marger suffisamment pour rentabiliser au mieux l’investissement tout en restant attractif auprès de sa clientèle, en deux mots placer le curseur justement entre taux d’occupation et prix des chambres. Mais l’hôtellerie est aussi un marché en pleine mutation. Alors qu’autrefois l’hôtelier n’avait pas de recherches actives du client, désormais et avec l’apparition d’Internet ce modèle a complètement changé, il s’agit de se servir au mieux de cette vitrine pour aller chercher le client. Parallèlement, 60?% du parc français est détenu par un exploitant seul. Ce modèle est en train de se déliter en raison des OTA, des évolutions de normes et de l’âge des exploitants. C’est ainsi que l’on voit apparaître des groupes se structurant afin de gérer plusieurs hôtels, tel que le Groupe Maranatha qui gère aujourd’hui plus de trente hôtels sur un axe Paris-le Sud.
Pour conclure, le marché de l’hôtellerie est bel et bien un marché liquide et dynamique. En 2012 et selon KPMG, la valeur des hôtels n’a cessé de progresser avec 2,6?milliards d’euros pour les principales ventes d’hôtels en France. Et la durée moyenne observée pour vendre un hôtel est de trois à six mois et encore moins pour un bien parisien. Pour valoriser un hôtel, deux facteurs sont pris en compte : un coefficient qui ne cesse d’augmenter qui est propre à l’industrie et le chiffre d’affaires, qui suit au minimum l’inflation. Le chiffre d’affaires peut être amélioré par le groupe exploitant l’établissement en rénovant au mieux l’hôtel, en sublimant l’expérience client et en travaillant sur l’optimisation des marges. Pour maximiser ce chiffre d’affaires et assurer ainsi la meilleure rentabilité aux investisseurs, la gestion des actifs hôteliers par un groupe expert est donc indispensable.

1-Source : DGCIS
2-Source : OTCP


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