La ministre de l’Écologie a présenté les grandes lignes d'un projet phare du quinquennat de François Hollande.
Ségolène Royal : son nouveau modèle énergétique pour la France
Après neuf mois de débat national et des centaines de consultations, Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, a officiellement présenté son projet de loi de programmation sur la transition énergétique. Voulu et soutenu par François Hollande, président de la République, le texte est l’un des plus importants du quinquennat, ouvrant une nouvelle page de l’histoire énergétique française. « C’est un nouveau paradigme énergétique porteur d’un modèle de développement économiquement, écologiquement et socialement prometteur, annonciateur d’une possible troisième révolution industrielle qui tire parti, à l’ère des réseaux intelligents et interconnectés, des énergies de flux plutôt que des énergies de stock et de toutes les potentialités qu’offre leur combinaison avec les technologies d’information et de communication nées d’Internet », annonce la ministre.
Une nouvelle croissance verte
Le projet a donné lieu à de multiples versions et autant de discussions avant d’être définitivement arrêté et présenté en Conseil des ministres le 18 juin 2014. Selon la volonté de la ministre, ce projet « fixe les objectifs, trace le cadre et met en place les outils nécessaires à la construction par toutes les forces vives de la nation d’un nouveau modèle énergétique français plus diversifié, plus équilibré, plus sûr et plus participatif ».
Annoncé comme une nouvelle croissance verte « créatrice d’emplois durables, de richesses et de progrès », ce projet s’appuie sur deux grands piliers : les économies d’énergie à travers le bâtiment notamment, et le développement des énergies renouvelables. C’est peu dire que les enjeux de ce nouveau texte sont considérables car il s’agit rien moins que de modifier les grands équilibres énergétiques du territoire français, en réduisant la part du nucléaire dans la production d’électricité (75 % aujourd’hui), en diminuant notre dépendance aux énergies fossiles et en développant les énergies renouvelables. Reste que, sur la question sensible du nucléaire, le texte ne s’engage pour l’instant ni sur la durée de vie maximum des centrales, ni sur la possibilité pour l'État de fermer un réacteur nucléaire. Au grand dam des pourfendeurs de cette énergie, qui dénoncent un texte vidé de son point essentiel et une transition énergétique qui n’en a que le nom.
Reste aussi la question du financement de cette transition, nerf de la guerre du projet de loi, qui prévoit de nombreuses mesures : aides fiscales, fonds de dotation, prêts à faibles taux… Mais le flou subsiste sur l’investissement total que cela représente pour l’État.
Sûre de son projet, la ministre assure néanmoins que la loi sur la transition énergétique sera votée en 2014.
Retrouvez ici les principaux points à retenir des quatre-vingts articles du projet de loi.
Une nouvelle croissance verte
Le projet a donné lieu à de multiples versions et autant de discussions avant d’être définitivement arrêté et présenté en Conseil des ministres le 18 juin 2014. Selon la volonté de la ministre, ce projet « fixe les objectifs, trace le cadre et met en place les outils nécessaires à la construction par toutes les forces vives de la nation d’un nouveau modèle énergétique français plus diversifié, plus équilibré, plus sûr et plus participatif ».
Annoncé comme une nouvelle croissance verte « créatrice d’emplois durables, de richesses et de progrès », ce projet s’appuie sur deux grands piliers : les économies d’énergie à travers le bâtiment notamment, et le développement des énergies renouvelables. C’est peu dire que les enjeux de ce nouveau texte sont considérables car il s’agit rien moins que de modifier les grands équilibres énergétiques du territoire français, en réduisant la part du nucléaire dans la production d’électricité (75 % aujourd’hui), en diminuant notre dépendance aux énergies fossiles et en développant les énergies renouvelables. Reste que, sur la question sensible du nucléaire, le texte ne s’engage pour l’instant ni sur la durée de vie maximum des centrales, ni sur la possibilité pour l'État de fermer un réacteur nucléaire. Au grand dam des pourfendeurs de cette énergie, qui dénoncent un texte vidé de son point essentiel et une transition énergétique qui n’en a que le nom.
Reste aussi la question du financement de cette transition, nerf de la guerre du projet de loi, qui prévoit de nombreuses mesures : aides fiscales, fonds de dotation, prêts à faibles taux… Mais le flou subsiste sur l’investissement total que cela représente pour l’État.
Sûre de son projet, la ministre assure néanmoins que la loi sur la transition énergétique sera votée en 2014.
Retrouvez ici les principaux points à retenir des quatre-vingts articles du projet de loi.