"Les grands groupes hôteliers ont pris le chemin de la cession d’actifs"
Investissement immobilier hôtelier : la confiance règne
L’immobilier hôtelier est toujours dominé par les opérations quatre étoiles réalisées par les fonds souverains étrangers en France. Au niveau européen, le trio gagnant Royaume-Uni-France-Allemagne distance les pays du Sud délaissés par les investisseurs.
Le luxe… et Paris
Si les taux de fréquentation sont légèrement en déclin en 2012, la France, et plus spécifiquement Paris, reste la première destination touristique du monde. C’est la raison pour laquelle l’investissement hôtelier est l’un des plus actifs avec un volume de 1,3 milliard d’euros. Sur les six premiers mois de 2012, on comptait déjà vingt-quatre transactions dont huit supérieures à 25 millions d’euros. Le marché, malgré une baisse sensible par rapport à 2011, reste dynamique pour deux raisons. D’une part, si certains fonds de private equity sortent progressivement des transactions (à l’instar de Starwood Capital avec le Lutetia), les fonds souverains sont dans les starting-blocks lorsqu’un nouveau trophy asset est remis sur le marché (exemple du Qatar positionné sur le Concorde Lafayette). Certaines grandes fortunes privées conservent également leur intérêt pour l’hôtellerie de luxe, qui reste avant tout un placement sécurisé. D’autre part, les grands groupes hôteliers ont pris le chemin de la cession d’actifs. Face à des conditions de financements difficiles et afin de générer des liquidités, de nombreuses opérations de sale and lease back verront le jour en 2013. C’est le cas d’Accor qui projette de vendre un portefeuille de 175 hôtels entre 2013 et 2015.
Le tour d’Europe
L’hôtellerie européenne devrait globalement passer entre les mailles du filet de la crise en 2013. Les investisseurs restent confiants, notamment les fonds moyen-orientaux et chinois qui sont en recherche permanente d’actifs haut de gamme. Le Royaume-Uni truste toujours la première marche du podium. Sa capitale attire les investisseurs qui, pour 75 % d’entre eux, prévoient d’acheter ou de construire en 2013. Dans un contexte plutôt morose pour l’immobilier de bureaux, l’hôtelier est en hausse, représentant plus de 52 % des transactions européennes, avec quelque 780 millions d’euros de ventes. Selon une enquête réalisée par Jones Lang LaSalle Hôtels, une autre ville inspire confiance : Munich, dont les prévisions frôlent celles de Londres. Le marché allemand en effet est regardé de très près par les investisseurs, même s’il ne représente aujourd’hui que 14 % du marché européen. En Europe du Sud, Barcelone, Madrid, Lisbonne et Rome sont petit à petit exclus des portefeuilles avec des investisseurs qui commencent à vendre leurs actifs.
Le luxe… et Paris
Si les taux de fréquentation sont légèrement en déclin en 2012, la France, et plus spécifiquement Paris, reste la première destination touristique du monde. C’est la raison pour laquelle l’investissement hôtelier est l’un des plus actifs avec un volume de 1,3 milliard d’euros. Sur les six premiers mois de 2012, on comptait déjà vingt-quatre transactions dont huit supérieures à 25 millions d’euros. Le marché, malgré une baisse sensible par rapport à 2011, reste dynamique pour deux raisons. D’une part, si certains fonds de private equity sortent progressivement des transactions (à l’instar de Starwood Capital avec le Lutetia), les fonds souverains sont dans les starting-blocks lorsqu’un nouveau trophy asset est remis sur le marché (exemple du Qatar positionné sur le Concorde Lafayette). Certaines grandes fortunes privées conservent également leur intérêt pour l’hôtellerie de luxe, qui reste avant tout un placement sécurisé. D’autre part, les grands groupes hôteliers ont pris le chemin de la cession d’actifs. Face à des conditions de financements difficiles et afin de générer des liquidités, de nombreuses opérations de sale and lease back verront le jour en 2013. C’est le cas d’Accor qui projette de vendre un portefeuille de 175 hôtels entre 2013 et 2015.
Le tour d’Europe
L’hôtellerie européenne devrait globalement passer entre les mailles du filet de la crise en 2013. Les investisseurs restent confiants, notamment les fonds moyen-orientaux et chinois qui sont en recherche permanente d’actifs haut de gamme. Le Royaume-Uni truste toujours la première marche du podium. Sa capitale attire les investisseurs qui, pour 75 % d’entre eux, prévoient d’acheter ou de construire en 2013. Dans un contexte plutôt morose pour l’immobilier de bureaux, l’hôtelier est en hausse, représentant plus de 52 % des transactions européennes, avec quelque 780 millions d’euros de ventes. Selon une enquête réalisée par Jones Lang LaSalle Hôtels, une autre ville inspire confiance : Munich, dont les prévisions frôlent celles de Londres. Le marché allemand en effet est regardé de très près par les investisseurs, même s’il ne représente aujourd’hui que 14 % du marché européen. En Europe du Sud, Barcelone, Madrid, Lisbonne et Rome sont petit à petit exclus des portefeuilles avec des investisseurs qui commencent à vendre leurs actifs.