D’un montant de 410 millions d’euros, c’est la première titrisation adossée à des prêts immobiliers (CMBS) depuis sept ans en France.
Lone Star finalise son acquisition de Cœur Defense
En mars dernier, le fonds immobilier américain Lone Star prenait le contrôle de Cœur Défense, le complexe immobilier basé à La Défense acheté par Lehman Brothers en 2007. Il avait pour cela mis en place un financement de 935 millions d’euros structuré en deux tranches auprès de Bank of America Merrill Lynch (BAML). Il avait également réalisé des cessions à Axa et à quelques investisseurs non communiqués. Il restait alors à refinancer une partie de la dette senior.
C’est maintenant chose faite avec une titrisation adossée à des prêts immobiliers (CMBS pour commercial mortgage backed security) d’un montant de 410 millions d’euros. Cette émission, financée par trois investisseurs, a été structurée en deux tranches. La première, de 328 millions d'euros, a été placée avec une marge de 185 points de base au-dessus de l'Euribor 3 mois. La deuxième, de 82 millions d'euros, a quant à elle bénéficié d'une marge de 350 points de base. Cette opération bénéficie d’un type de financement original qui n’avait plus été utilisé depuis sept ans. Pour autant, il ne devrait pas se généraliser, les solutions alternatives, comme les prêts bancaires ou les investissements d’assureurs, étant souvent plus compétitives.
C’est maintenant chose faite avec une titrisation adossée à des prêts immobiliers (CMBS pour commercial mortgage backed security) d’un montant de 410 millions d’euros. Cette émission, financée par trois investisseurs, a été structurée en deux tranches. La première, de 328 millions d'euros, a été placée avec une marge de 185 points de base au-dessus de l'Euribor 3 mois. La deuxième, de 82 millions d'euros, a quant à elle bénéficié d'une marge de 350 points de base. Cette opération bénéficie d’un type de financement original qui n’avait plus été utilisé depuis sept ans. Pour autant, il ne devrait pas se généraliser, les solutions alternatives, comme les prêts bancaires ou les investissements d’assureurs, étant souvent plus compétitives.