Portrait de Jean-Baptiste Rudelle, fondateur et président-directeur général de Criteo, lauréat de la catégorie High Tech des French-American Business Awards.
Jean-Baptiste Rudelle (Criteo), les prédictions du traqueur
De la Nouvelle-Calédonie et du Japon, Jean-Baptiste Rudelle est revenu les valises pleines de bonnes idées mais avec la Californie en tête, ce fantasme du voyageur et du businessman. Il y trouvera dès 1999 l’inspiration pour créer en France K-mobile, plus connue sous le nom de Kiwee. La start-up de téléchargement de sonneries et autres jeux sur téléphone sera son premier succès, concrétisé dès 2004 avec son rachat par le leader mondial de la carte de vœux, American Greetings.
En 2005, c’est reparti, l’eldorado californien toujours en ligne de mire : Jean-Baptiste Rudelle cofonde Criteo et ses publicités ciblées traquant l’internaute avec Franck Le Ouay et Romain Nicolli. Il s’installe dans la Silicon Valley en 2009 lorsque la start-up est devenue rentable en France, l’américanisant volontairement à coups d’embauches et de capital-risqueurs. Avec un chiffre d’affaires de 450 millions de dollars en 2013, une croissance 2.0, Criteo est prête pour une IPO au Nasdaq, le graal. Bingo : 251 millions de dollars sont levés et l’opération valorise l’entreprise à 1,7 milliard de dollars. Visibilité, crédibilité, la croissance repart de plus belle au niveau mondial. La France n’est pas oubliée, abritant le deuxième centre européen de R&D après celui de Google. Avec trente millions d’euros investis par an dans la recherche, Criteo (« discerner » en grec) n’a pas fini de voir l’avenir avant les autres.
Réalisé par Quentin Lepoutre à l'occasion des French-American Business Awards.
En 2005, c’est reparti, l’eldorado californien toujours en ligne de mire : Jean-Baptiste Rudelle cofonde Criteo et ses publicités ciblées traquant l’internaute avec Franck Le Ouay et Romain Nicolli. Il s’installe dans la Silicon Valley en 2009 lorsque la start-up est devenue rentable en France, l’américanisant volontairement à coups d’embauches et de capital-risqueurs. Avec un chiffre d’affaires de 450 millions de dollars en 2013, une croissance 2.0, Criteo est prête pour une IPO au Nasdaq, le graal. Bingo : 251 millions de dollars sont levés et l’opération valorise l’entreprise à 1,7 milliard de dollars. Visibilité, crédibilité, la croissance repart de plus belle au niveau mondial. La France n’est pas oubliée, abritant le deuxième centre européen de R&D après celui de Google. Avec trente millions d’euros investis par an dans la recherche, Criteo (« discerner » en grec) n’a pas fini de voir l’avenir avant les autres.
Réalisé par Quentin Lepoutre à l'occasion des French-American Business Awards.