« Les infrastructures doivent être de plus en plus intelligentes en matière énergétique »
Entretien avec Jean-Louis Lazuech, Prologis
Entretien avec Jean-Louis Lazuech, senior vice president, Prologis
Décideurs. La logistique est un peu le parent pauvre de l’investissement immobilier en 2012. Quel bilan dressez-vous ?
Jean-Louis Lazuech. Le bilan est contrasté. Effectivement le marché de la logistique a été plutôt atone en 2012 pourtant dans le même temps, le groupe Prologis a retrouvé de sa vitalité. Avec une nouvelle puissance financière, nous avons pu saisir les bonnes opportunités malgré le faible volume de transactions. Elles se sont concentrées sur le marché core à la demande des chargeurs, principalement sur de très grandes surfaces (plus de 50 000 m²) et autour de la dorsale Nord/Sud. Notre objectif à venir est alors de trouver du foncier qui corresponde à ces nouvelles demandes ou de trouver des solutions sur les terrains que nous maîtrisons.
Décideurs. Quelles sont les nouvelles demandes des investisseurs et des utilisateurs sur ce marché ?
J. -L. L. La nouvelle tendance se concentre autour des investissements sur des grands bâtiments qui peuvent accueillir les nombreux processus logistiques des clients. Les infrastructures doivent être de plus en plus intelligentes en matière énergétique car la recherche d’économies dans l’exploitation du bâtiment est de plus en plus déterminante dans le choix des utilisateurs. Autre exigence, le site doit répondre à des besoins spécifiques en ce qui concerne la facilité et la sécurité d’accès. Enfin, ce sont les engagements de long terme qui sont favorisés, ce qui correspond parfaitement à la stratégie patrimoniale de Prologis. La principale caractéristique du marché réside dans le fait que les opportunités sont clairement mises sur le marché par des utilisateurs finaux qui veulent maîtriser l’immobilier sur la durée et qui ont besoin de massifier les flux sur un seul et unique site.
Décideurs. Vous venez d’unir vos forces avec Norges Bank Investment pour renforcer votre présence en Europe. Quelles perspectives présente ce marché ?
J. -L. L. Nous avons fait le choix de ce partenariat afin de renforcer notre capacité de développement sur les marchés core européens les plus dynamiques, notamment l’Allemagne, l’Europe centrale et de l’Est. Nous avons également de bonnes perspectives sur la France. Quant à l’Europe du sud, en dépit de quelques difficultés, elle présente des opportunités. Ce rapprochement fait partie de notre stratégie qui tend à renouer avec du développement raisonné.
Décideurs. La logistique est un peu le parent pauvre de l’investissement immobilier en 2012. Quel bilan dressez-vous ?
Jean-Louis Lazuech. Le bilan est contrasté. Effectivement le marché de la logistique a été plutôt atone en 2012 pourtant dans le même temps, le groupe Prologis a retrouvé de sa vitalité. Avec une nouvelle puissance financière, nous avons pu saisir les bonnes opportunités malgré le faible volume de transactions. Elles se sont concentrées sur le marché core à la demande des chargeurs, principalement sur de très grandes surfaces (plus de 50 000 m²) et autour de la dorsale Nord/Sud. Notre objectif à venir est alors de trouver du foncier qui corresponde à ces nouvelles demandes ou de trouver des solutions sur les terrains que nous maîtrisons.
Décideurs. Quelles sont les nouvelles demandes des investisseurs et des utilisateurs sur ce marché ?
J. -L. L. La nouvelle tendance se concentre autour des investissements sur des grands bâtiments qui peuvent accueillir les nombreux processus logistiques des clients. Les infrastructures doivent être de plus en plus intelligentes en matière énergétique car la recherche d’économies dans l’exploitation du bâtiment est de plus en plus déterminante dans le choix des utilisateurs. Autre exigence, le site doit répondre à des besoins spécifiques en ce qui concerne la facilité et la sécurité d’accès. Enfin, ce sont les engagements de long terme qui sont favorisés, ce qui correspond parfaitement à la stratégie patrimoniale de Prologis. La principale caractéristique du marché réside dans le fait que les opportunités sont clairement mises sur le marché par des utilisateurs finaux qui veulent maîtriser l’immobilier sur la durée et qui ont besoin de massifier les flux sur un seul et unique site.
Décideurs. Vous venez d’unir vos forces avec Norges Bank Investment pour renforcer votre présence en Europe. Quelles perspectives présente ce marché ?
J. -L. L. Nous avons fait le choix de ce partenariat afin de renforcer notre capacité de développement sur les marchés core européens les plus dynamiques, notamment l’Allemagne, l’Europe centrale et de l’Est. Nous avons également de bonnes perspectives sur la France. Quant à l’Europe du sud, en dépit de quelques difficultés, elle présente des opportunités. Ce rapprochement fait partie de notre stratégie qui tend à renouer avec du développement raisonné.
