Créée en 2012, la fintech française Tylia propose des solutions d’investissement non cotées sur mesure à destination des fonds, des particuliers, des CGP - CIF ou des family offices. Elle se situe à la croisée des chemins entre la démocratisation du private equity et la désintermédiation des activités financières.

"Il y a dix ans, nous étions convaincus que notre projet répondait aux attentes du marché. Nous sommes arrivés tôt à l’époque mais dépassons aujourd’hui le milliard d’euros de transactions à travers nos activités." C’est par ces mots que Nicolas Baboin, co-fondateur et directeur général de Tylia résume le début de l’aventure de la fintech. Aujourd’hui, la start-up se construit progressivement. Elle s’adresse désormais à plus de 1 500 partenaires professionnels et a accompagné 30 000 investisseurs depuis sa création. Sa spécialité ? Proposer des outils technologiques et réglementaires afin de construire des plateformes sur mesure pour des fonds d’investissements ou de dette privée mais aussi pour des particuliers, des family offices et des conseillers en gestion de patrimoine. Ces fonds sont principalement investis sur des actifs dans l’immobilier, les énergies renouvelables ou le capital-investissement. 

Tylia est agréée par l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) en tant que prestataire de services d'investissement et par l'Autorité des marchés financiers (AMF) comme société de gestion. La fintech a aussi remporté les appels d’offres de la Banque publique d’investissement, Bpifrance Entreprises 1 et 2, afin de proposer des fonds aux particuliers désireux d’investir sur des actifs non cotés. Par ailleurs, elle compte parmi ses clients, SideAngels, Opale Capital, Novimpact et Centrale Supélec pour des tickets moyens d’investissement d’environ 40 000 euros.

Des perspectives réjouissantes

Forte de son indépendance grâce à son autofinancement et son positionnement à la croisée des tendances de marché entre démocratisation du capital-investissement et la désintermédiation des activités financières, Tylia est confiante face aux difficultés que peuvent connaître certaines entreprises de la tech. Son CEO garde confiance dans le marché : "Il y a toujours des capitaux. Nos objectifs sont clairs. Nous voulons encore améliorer les outils technologiques de nos solutions et convaincre de nouvelles sociétés de gestion." À terme, Tylia prévoit d’élargir son offre de services et sa gamme de produits en langues étrangères, avant de conquérir des marchés internationaux ?

T.L


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