Sarah Lenoir, l’anticipatrice
Sur les bancs de son école primaire en Bourgogne, Sarah Lenoir se rêve avocate des grandes causes. Si le droit a toujours été la voie à laquelle elle voulait se consacrer, ce n’est pas sa seule passion. Pendant ses études, elle fréquente assidûment le conservatoire de Paris où elle joue de la flûte traversière. Dans l’idée d’allier son goût pour la musique et son cursus universitaire, elle choisit le droit de la propriété intellectuelle. Après l’obtention du Capa, elle rejoint le cabinet d’Alain Bensoussan où elle découvre des sujets d’avenir. L’intelligence artificielle, source de nouveaux défis juridiques, fascine tout particulièrement l’avocate qui y voit également la possibilité de prendre part aux grandes questions de société. Soucieuse des enjeux économiques, stratégiques et internationaux auxquels sont confrontés ses clients, elle aime développer une véritable relation de confiance avec eux. En mars dernier, chez Osborne Clarke, elle organise un événement regroupant PME et grands comptes autour de la valeur stratégique de la data. Auteure d’un livre blanc sur l’ouverture des données scientifiques pour le CNRS, elle a défendu deux textes sur cette thématique qui ont été adoptés. La mutualisation des compétences et des savoir-faire reste par ailleurs essentielle pour cette ancienne capitaine d’équipe de basket de l’université d’Assas.