Julie Béot-Rabiot, la compétitive
Julie Béot-Rabiot est l’un des meilleurs exemples de réussite de la méthode Fromont Briens. Celle qui a hésité un moment entre le droit fiscal et le droit social est rentrée au cabinet avant même de devenir avocate et se souvient de la manière très particulière d’Yves Fromont de lancer sur le devant de la scène les avocats les plus jeunes. « Certains de mes clients m’ont connue stagiaire », illustre-t-elle. Elle fait ses armes à Lyon, travaille sur d’importants dossiers dès la seconde année, puis débarque à Paris en 2006 pour entamer un exercice très autonome. « C’est grâce au développement de ma clientèle que j’ai été pré-associée en 2010 alors que j’attendais mes jumeaux », se souvient-elle, avant de préciser que la méthode Fromont Briens est bien rodée pour accompagner les talents. Cette spécialiste du retournement d’entreprise est intervenue sur le dossier Spanghero connu comme celui du scandale de la viande de cheval. Elle se plaît par ailleurs à réaliser des transformations de sociétés in bonis comme la sortie de trois ans de crise de l’industriel alpin Carbone Savoie, « un dossier exaltant », commente-elle après avoir négocié huit accords collectifs.
Cerise sur le gâteau : Julie Béot-Rabiot participe aujourd’hui à la direction du cabinet, avec un prisme pour le digital. En interne, elle tente de s’approcher du zéro papier et, en externe, organise pour les clients du cabinet la mise en place d’outils digitaux performants. Accro à la glisse, elle sait néanmoins se poser lorsqu’il faut réfléchir à l’avenir du cabinet.