À l’occasion des célébrations du cinquantenaire du GIGN, le Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale, la marque Reservoir présente une montre commémorative vendue exclusivement aux membres du groupe d’élite. Une pièce tout-terrain avec heures sautantes, minutes rétrogrades et réserve de marche, signature maison. Explications.

Décideurs. Comment ce partenariat a-t-il vu le jour ?

ReservoirMontre

François Moreau. C’est une initiative du GIGN qui voulait célébrer son cinquantenaire en s’offrant une montre. Plusieurs membres de cette unité d’élite sont fans d’horlogerie et certains gradés sont vraiment passionnés. Ils en ont parlé en interne et ont sélectionné quelques marques. Toutes ont été contactées, mais ils nous aimaient bien, et nous avons tout de suite accepté de relever le défi. Après de nombreuses discussions, nous avons fait deux propositions. C’est le plus gradé du GIGN qui a eu le dernier mot.

Pourquoi un tel partenariat est-il intéressant pour Reservoir ?

Il provoque de très nombreuses retombées en termes de communication, car il ne faut pas oublier que c’est aussi une opération commerciale. Le GIGN paie ces montres. Au total, 192 exemplaires ont été précommandés par les 1000 membres que compte le GIGN, actifs, réservistes et retraités. Ils ont réglé un acompte avant la mise en production et paient le solde à la livraison. Aussi, vendre près de 200 exemplaires d’un modèle, ce n’est pas si mal et, pour cela, nous n’avons pas eu besoin de travailler sur la commercialisation. Cette collaboration est un "win-win".

Ce partenariat est-il le premier dans l’histoire de Reservoir et va-t-il donner lieu, par la suite, à une collection courante ?

Oui, absolument. Quoi qu’il en soit, c’est le premier dont nous pouvons parler. Nous sommes actuellement en discussion avec le GIGN pour décliner éventuellement cette série spéciale en collection courante. Ils ne se sont pas encore décidés mais ils ne sont pas fermés à l’idée d’une série grand public. À condition que le modèle ne soit pas un copié-collé. Cela va sans dire.

Propos recueillis par Hervé Borne

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