Nomos renouvelle sa gouvernance

En cette fin d’année 2024, le cabinet Nomos renouvelle sa gouvernance. Virginie Delestre, associée en droit du travail, succède à Héléna Delabarre, qui occupait le poste de managing partner depuis quasiment une décennie. Autre nouveauté : un  vice managing partner est nommé en la personne de Cédric Poisvert, associé en droit de la santé chez Nomos.

La passation, nouvelle étape marquante pour le cabinet d’une trentaine d’avocats qui fête ses 26 ans cette année, s’est déroulée dans une atmosphère joviale. Virginie Delestre et Cédric Poisvert ne manquant pas de saluer “le travail remarquable qu’a fourni Héléna ces dix dernières années à la tête du cabinet“. Pour l’avocate spécialiste de la propriété intellectuelle, il était simplement temps de transmettre le flambeau.

Un modèle bicéphale

Le cabinet en a profité pour revoir son modèle de gouvernance, s’inspirant de l’évolution de l’Ordre du barreau “qui a abandonné le modèle du bâtonnat au profit d’un modèle bicéphale avec un bâtonnier et un vice-bâtonnier“, explique Virginie Delestre. Il tenait également à représenter la collectivité des neuf associés dans ce nouveau mode de pilotage. Tous sont directement impliqués dans la gestion du cabinet, leur rôle étant en lien avec leurs envies et leurs compétences. “Ce managing partnership constitue un moyen de poursuivre la collégialité“, commente Cédric Poisvert.

Élus à la majorité pour un mandat de trois ans, Virginie Delestre et Cédric Poisvert auront notamment pour mission d’assurer la gestion du cabinet, de réfléchir à sa structuration et à la création de nouvelles pratiques et d’agir que les avocats aient un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Le tout, en restant à l’écoute des idées de chacun.

Virginie Delestre, diplômée de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, fait ses premiers pas chez Gide. En 1999, elle rejoint Nomos pour deux ans comme collaboratrice avant de créer son cabinet. C’est en 2014 qu’elle retrouve la firme dont elle est aujourd’hui managing partner afin d’y diriger le département de droit social aux côtés d’Anne Ciret, cofondatrice de Nomos. Quant à Cédric Poisvert, qui travaillait depuis 2017 avec Virginie Delestre sur des dossiers communs alors qu’il était à la tête de sa propre boutique, il a rejoint le cabinet en tant qu’associé en 2021. Diplômé d’un master de spécialisation en droit de la santé à l’université de Bordeaux, l’avocat s’est formé chez Ginestié Magellan Paley-Vincent où il a passé six ans.

Un management entre héritage et transmission

Parmi les sujets qui les occuperont, le potentiel rapprochement entre l’activité de Sara Pomar en droit économique et celle de Cédric Poisvert en responsabilité médicale sur les sujets vétérinaires, un secteur en plein essor. Pour Virginie Delestre et Cédric Poisvert, l’important est de “renouer avec une logique d’anticipation qui s’est un peu dissipée au profit d’une logique de réaction depuis la crise sanitaire“. Et de rester curieux et attentifs aux évolutions économiques et sociétales et ainsi faire progresser la “maison“ à laquelle il faut “rajouter des briques sans déstabiliser les fondations“ selon la formule de Virginie Delestre.

À l’image du cabinet, la gouvernance se construit “à la fois dans l’héritage et dans la transition“. “On n’hésite pas à se poser des questions sur les acquis, complète Cédric Poisvert. Nomos a eu 25 ans l’année dernière, nous sommes impatients de voir le prochain quart de siècle.“

D’ici là, rendez-vous dans trois ans pour le premier bilan du mandat de Virginie Delestre et Cédric Poisvert.