Jean-François Giret, professeur des universités de classe exceptionnelle, a été nommé directeur général du Centre d’études et de recherches sur les qualifications (Céreq) par décret du Président de la République publié au journal officiel en date du 13 avril 2024.
Jean-François Giret nommé directeur général du Céreq
Depuis 1971, le Céreq est l’établissement public spécialiste de l'étude des relations entre la formation, le travail et l'emploi. Depuis 2019, Jean-François Giret était le président de son conseil scientifique. Jean-François Giret succède à Florence Lefresne, directrice de l’établissement de 2018 à 2024.
Parcours
Titulaire d’un doctorat en sciences économiques soutenu en 1998 à l’université de Toulouse, Jean-François Giret a commencé sa carrière en 1997 comme chargé d’études au Laboratoire interdisciplinaire de recherche sur les ressources humaines et l’emploi (LIRHE), centre associé au Céreq. En 1999, il intègre le Céreq comme ingénieur de recherche et travaille au département des entrées dans la vie active jusqu’en octobre 2007. Il y mène notamment des études sur l’insertion des sortants de l’enseignement supérieur.
En 2007, il devient maître de conférences en économie de l’éducation à l’Université de Bourgogne, puis prend en 2012 la direction de l’Institut de recherches sur l’éducation (IREDU). Depuis 2013, il est professeur des universités en sciences de l’éducation et de la formation.
Ses recherches portent sur la relation formation-emploi et plus particulièrement sur l’insertion professionnelle des jeunes, sur les conditions de vie des étudiants et sur l’équité des politiques d’éducation et de formation et leur efficacité. Expert reconnu dans ces domaines, ses travaux ont donné lieu à de nombreuses publications dans des revues référencées anglophones et francophones.
"C’est un honneur de prendre la direction d’un centre reconnu tel que le Céreq. L’étude des liens entre formation, emploi et travail est aujourd’hui au cœur de nombreux débats. Elle permet de mieux comprendre l’insertion des jeunes et les mobilités professionnelles, les besoins du marché du travail en termes de formations et de compétences ainsi que l’émergence de nouveaux diplômes et de nouvelles certifications. Nous allons travailler collectivement sur de nouveaux outils pour saisir ces changements et éclairer les décideurs publics."