Avec plus de 20 avocats dont 8 associés, le cabinet Racine Bordeaux fait figure de mastodonte dans son domaine. Fidèle à son activité historique, le droit assurance, et portée par une croissance continue depuis sa création, la structure a ouvert un second établissement à Bayonne.


Décideurs. Quel a été l’événement le plus marquant pour votre structure en 2022 ?

Emmanuelle Ménard. Assurément les associations datant du 1er janvier 2022. Nous sommes passés de trois à huit associés. Nos cinq nouveaux associés Anaïs Maillet, Émilie Pecastaing, Anne-Laure ­Dagorne, Alice Simounet et Jean Montamat travaillaient tous déjà au sein de ­Racine Bordeaux. Leur cooptation fait écho au développement constant du cabinet et aux demandes croissantes de nos clients dans les domaines de niche sur lesquels nous intervenons. Depuis dix ans, nous faisons face à un accroissement important du volume de dossiers, notamment dans les domaines de l’assurance de personnes, des risques industriels, du droit de la santé ou du droit de la construction. Ces cooptations nous permettent d’une part de mieux nous structurer afin d’apporter la même qualité de service à nos clients, et d’autre part de conserver ce lien de proximité que nous nous attachons à tisser avec chacun d’entre eux.

Jean Montamat. Racine Bordeaux a pour objectif de poursuivre son développement en s’appuyant sur des avocats qui, outre leurs compétences techniques indispensables, possèdent de véritables qualités humaines et veillent à conserver la cohésion qui caractérise le cabinet. 

L’activité du cabinet est centrée sur le domaine de l’assurance. Avez-vous envisagé d’élargir votre champ d’intervention ?

Emmanuelle Ménard. Nous restons centrés sur nos domaines de prédilection. La compétence développée depuis de nombreuses années est reconnue par les acteurs du marché en matière de droit de la responsabilité, droit des assurances et droit public. Nous avons au surplus développé de nouvelles compétences dans des domaines de niche tels que l’assurance de personnes dont le domaine spécifique de l’assurance vie/prévoyance est géré par notre associée Alice Simounet.

Nous intervenons dans la France entière pour certaines typologies de dossiers spécifiques et pour garder un niveau de compétence élevé, nous préférons ne pas multiplier les axes de développement. Pour l’avenir, nous ne fermons aucune porte notamment au regard des propres compétences que développent certains collaborateurs du cabinet.

 

"Nous intervenons dans la France entière"

 

Quelle place la formation prend-elle dans vos activités ?

Emmanuelle Ménard. La formation est un canal de partage que je nourris depuis maintenant presque quinze ans. Présents sur des publications spécialisées en droit des assurances et droit de la responsabilité, nous avons à cœur de produire du contenu de qualité. Depuis 2015, nous rédigeons et publions pour nos clients des newsletters ciblées (assurance construction, assurances IARD, responsabilité médicale et responsabilité civile). Alice Simounet, responsable du département assurance de personnes, vient aussi de lancer une newsletter traitant de l’actualité juridique dans le domaine de l’assurance de personne. Ces newsletters sont rédigées en collaboration avec un enseignant universitaire ce qui contribue évidemment à la qualité de nos analyses et je profite de cette tribune pour remercier les professeurs Laurent Bloch et Philippe Pierre ainsi que madame Sabine Bertolaso de la collaboration mise en place avec le cabinet qui s’exprime aussi au travers d’articles publiés régulièrement dans la revue RCA.

Jean Montamat. Le cabinet, qui a obtenu la certification Qualiopi en janvier 2022, délivre deux types de formations : des formations sur mesure pour nos clients et des formations à destination de confrères spécialisés ou en interne pour nos équipes. C’est une activité croissante pour laquelle le cabinet est de plus en plus sollicité.

 

Le cabinet a obtenu la certification Qualiopi en janvier 2022"

 

Quels sujets vous préoccupent-ils dans votre métier d’avocat ?

Emmanuelle Ménard. L’état de la justice est une source d’inquiétude. Les difficultés que nous rencontrons prennent des proportions préoccupantes. Nous devons attendre parfois plus de six mois pour obtenir une décision de désignation d’un expert. À Bordeaux, il y a encore quelques années, les délais étaient deux fois plus courts. De ce point de vue, le Covid a été un point de bascule. Le retard accumulé, ajouté à la vague de nouveaux dossiers dont les magistrats ont été saisis à la sortie de la crise, a créé un marasme dont il leur est difficile de s’extraire. Il faut un recrutement massif de juges comme de greffiers. Tous les professionnels le disent depuis de nombreuses années et aujourd’hui il y a urgence à ce que les pouvoirs politiques écoutent enfin les acteurs de la justice et au premier chef les magistrats et les greffiers.

 

"Nous allons nous concentrer sur le développement de l’antenne du Sud-Ouest"

 

Avez-vous prévu d’étendre votre activité sur de nouveaux territoires ?

Jean Montamat. Nous allons nous concentrer sur le développement de l’antenne du Sud-Ouest et nous attacher à maintenir ce qui fait la force de notre cabinet : la recherche de l’excellence et une qualité de travail épanouissante. 

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