Franklin promeut Numa Rengot co-gérant

Du nouveau au 26 avenue Kléber à Paris. Numa Rengot, associé en restructuring & insolvency - distressed M&A, intègre la gouvernance de Franklin. Pour les associés gérants Yam Atallah, Yann Colin, Jérôme Michel et François Verdot, l’avocat “incarne l’ADN Franklin de ces dernières années”. D’un naturel fédérateur et curieux, Numa Rengot a su se démarquer grâce à son esprit d’entreprise et son don pour stimuler des synergies internes autour de grands dossiers de restructuration. À 38 ans, il souhaite se consacrer au “bien-être interne” des collaborateurs, “notamment par la mise en place de parcours pour accompagner leur évolution au sein du cabinet”. Il a également pour ambition de “faire le pont” avec les nouvelles générations d’avocats afin d’inscrire le développement du cabinet sur le long terme.

Numa Rengot a commencé tôt sa carrière en tant qu’assistant juridique en parallèle de ses études et de son engagement dans une vie parapublique. C’est en 2013 qu’il prête serment et entame sa carrière d’avocat chez Entegon (qu’il avait intégré en 2007). Il en devient associé un an plus tard seulement, en 2014. L’année suivante, il s’en va chez Aston Société d'Avocats qu’il quittera en 2020 pour rejoindre Franklin au sein du département restructuring distressed M&A. Et de nous expliquer qu’il a “fait le choix de rejoindre une plateforme pluridisciplinaire pour accompagner [ses] clients dans toutes leurs problématiques”. “Je cherchais également une maison dans laquelle m’installer à long terme”, ajoute-t-il. De préférence “une structure de place avec une marque forte”.  

“Je suis un avocat de clients et non un avocat de dossiers”

Numa Rengot conseille des sociétés, des groupes français ou étrangers, des créanciers et des dirigeants en matière de prévention des difficultés, à l’occasion de procédures collectives et parfois au moment de leur transmission. Et contribue à bâtir par là même leur stratégie et leurs opérations complexes de restructuring, d’acquisitions pre-distress et distress. L’avocat, dont la pratique couvre les secteurs de la distribution, de l’énergie, de l’hôtellerie, des médias, des transports et de l’immobilier, intervient à la fois dans des dossiers small et mid-cap et des dossiers de plus grande envergure et à caractère international. Il accompagne également des dirigeants dont la responsabilité est engagée lors de procédures collectives. “Son dada” comme il l’avait déclaré en 2019 à l’occasion du dossier La Relève de Décideurs Juridiques, car il croit en la “deuxième chance” du chef d’entreprise.

“Devenir un partenaire de développement, créer un lien particulier, apporter des opportunités, des rencontres.” Voilà ce qui le passionne. Accordant une grande importance à l’intuitu personae, Numa Rengot est “un avocat de clients et non un avocat de dossiers”. Selon lui, avoir des clients qui lui font confiance, “c’est ce qui fait la force de Franklin”. Il compte d’ailleurs à son actif une clientèle historique qu’il accompagne depuis une décennie.

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Titulaire d’un master 1 droit des affaires de l’université de Rouen, il rejoint Paris pour finaliser ses études au sein de l’université Paris-Dauphine, d’où il ressort avec le master 122 (droit de l’entreprise) en poche. Attaché à l’enseignement et à la transmission, il est devenu président du conseil de surveillance de l’Association des juristes du parcours 122 de Paris-Dauphine. Il est également responsable du cycle de conférences “Les enjeux des opérations de restructuring” au sein de l’université Paris-Dauphine et membre de l’ARE.